Lors d’un stage d’accompagnement des personnels titulaires de première année, une intervention co-animée avec Brigitte Pommier sur les outils du maître, ceux de la classe, ceux des élèves était proposée.

Dans une première phase individuelle, nous demandions aux 24 stagiaires présents, tous maîtres en cycle 3, de noter quels outils ils utilisaient sans aucune autre précision.
Après quelques temps, alors qu’ils recherchaient et débattaient, nous dressions le tableau de résultats suivant :

Quelles analyses en faire, alors que le nombre de "sondés" était si peu élevé ?

On peut cependant émettre quelques hypothèse sur les préoccupations de ces jeunes maîtres et sur la hierarchie de ces mêmes préoccupations :
 d’abord l’appropriation de la classe : les murs, les règles de vie, l’affichage institutionnel (leçons, aide-mémoire, ...), l’affichage esthétique
 Puis mettre les élèves au travail : cahiers, classeurs, manuels, ...
 Répondre aux nécessités "institutionnelles" (en effet les titulaires de 1ère année sont "suivis" par les CPC) : le cahier journal, ...
 Ensuite, fournir des outils aux élèves (dictionnaires, tableaux, bibliothèque, ...)
 Enfin se documenter, préparer la classe, ...

Quant aux progressions, aux compétences à travailler, à l’évaluation de ces compétences, il semble intéressant de se questionner sur leur utilisation comme un réel outil pour "penser la classe".

Notre profession consiste à enseigner des savoirs, des savoir-être, des savoir-faire avec des élèves tous divers. La maîtrise des processus d’enseignement et d’apprentissage est au cœur de notre profession. Cette nécessaire maîtrise demande d’utiliser des outils, des instruments conçus et pensés pour permettre aux enseignants et aux enfants de travailler.

Quels outils vont permettre à l’enseignant d’enseigner et aux élèves d’apprendre ?