Anthologie écoles-collèges :
Fables choisies, mises en ligne par P.Rocher

Cette sous-rubrique de la rubrique La Fontaine à les vertus médiologico-pédagogiques suivantes : celles, d’abord, d’une rareté vidéosphérique, en proposant en ligne les fables les plus courantes dans des versions où elles ne sont pas défigurées et où les contraintes relatives au formatage des vers mêlés sont respectées.(voir l’aticle La dimension graphique des fables)
Et comme il s’agit aussi, et surtout, d’ utiliser les fables en classe, et que la graphosphère a encore de beaux jours devant elle, la rubrique vous présente les mêmes versions dans un format imprimable facilement lisible.


Articles publiés dans cette rubrique

mercredi 30 mars 2005
par  Philippe Rocher

Le héron

Ne soyons pas si difficiles :
Les plus accommodants, ce sont les plus habiles ;
On hasarde de perdre en voulant trop gagner.
Gardez-vous de rien dédaigner,
Surtout quand vous avez à peu près votre compte.
Bien des gens y sont pris. Ce n’est pas aux hérons
Que je parle ; écoutez, humains, un autre conte :
Vous verrez que chez vous j’ai puisé ces leçons.

Jean de La Fontaine, Fables, Livre VII, 4

Cette fable est la première d’un dyptique, et figure, dans les tables des matières, sous le double titre Le héron. - La fille

mardi 29 mars 2005
par  Philippe Rocher

L’huître et les plaideurs

Mettez ce qu’il en coûte à plaider aujourd’hui ;
Comptez ce qu’il en reste à beaucoup de familles ;
Vous verrez que Perrin tire l’argent à lui,
Et ne laisse aux plaideurs que le sac et les quilles .

Jean de La Fontaine, Fables, Livre IX, 9

lundi 28 mars 2005
par  Philippe Rocher

La laitière et le pot au lait

Quel esprit ne bat la campagne ?
Qui ne fait châteaux en Espagne ?
Picrochole, Pyrrhus, la laitière, enfin tous,
Autant les sages que les fous.
Chacun songe en veillant ; il n’est rien de plus doux :
Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes ;
Tout le bien du monde est à nous,
Tous les honneurs, toutes les femmes.
Quand je suis seul, je fais aux plus braves un défi ;
Je m’écarte, je vais détrôner le Sophi ;
On m’élit roi, mon peuple m’aime ;
Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant :
Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même,
Je suis Gros-Jean comme devant.

Jean de La Fontaine, Fables, Livre VII,9

lundi 28 mars 2005
par  Philippe Rocher

Le lièvre et la tortue

Rien ne sert de courir ; il faut partir à point :

Jean de La Fontaine, Fables, Livre VI, 10

samedi 26 mars 2005
par  Philippe Rocher

Le lion et le moucheron

Quelle chose par là nous peut être enseignée ?
J’en vois deux dont l’une est qu’entre nos ennemis
Les plus à craindre sont souvent les plus petits ;
L’autre, qu’aux grands périls tel a pu se soustraire,
Qui périt pour la moindre affaire.

Jean de La Fontaine, Fables, Livre II, 9

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